Le périple en différé ! : 4/ de Bamako à Ouagadougou
La sortie de Bamako est assez périlleuse. On découvre d'abord que la circulation des camions est interdite de 6h à 10h du matin. Donc blocage au premier contrôle de police mais en payant une amende pour chaque contrôle jusqu'à la sortie de la ville (une forme de bakchich en quelque sorte !) on peut continuer à rouler avec un policier à moto qui nous escorte !
La circulation est très dense dans certaines rues, les 2 roues en particuliers sont innombrables.
La route en direction de la frontière du Burkina via Sikasso est excellente. La végétation devient luxuriante.
Bientôt nous atteignons le poste frontière entre le Mali et le Burkina Faso, destination finale de notre périple. Mais il faudra presqu'une journée pour accomplir les formalités de douanes. Ah les douanes ! Toujours complexes ces démarches pour obtenir les documents nécessaires au transport de marchandises, même lorsqu'il s'agit de dons destinés à aider des associations.
En attendant on se restaure,
On constate avec surprise la surcharge de certains camions : celui-ci atteint ses 73 tonnes sur la bascule !
D'autres jouent les nounous !
Puis c'est enfin la sortie. Direction Ouagadougou où devra s'effectuer le dédouanement. Hé oui on en a pas fini avec les douanes !
Le chargement des taxis brousse que nous rencontrons est toujours un étonnement pour un européen.
Puis c'est l'arrivée à Ouagadougou avec une pause bien méritée à l'hôtel Nong Taaba.
En fait la pause va durer une semaine en raison du long dédouanement des véhicules et du fret.
Merci à Morgane le Directeur de l'hôtel Nong Taaba et à son personnel qui nous a rendu agréable cette immobilisation forcée.
Situé sur la route de Pô à une dizaine de km du centre de Ouagadougou c'est un lieu à recommander tant pour la restauration (exellente) que pour le cadre et l'hôtellerie. C'était la séquence : séjour touristique !. Voir site